Source : Article ouest France : https://www.ouest-france.fr/high-tech/intelligence-artificielle/info-ouest-france-comment-lia-se-diffuse-t-elle-dans-les-entreprises-et-dans-les-collectivites-771c0f5e-99f0-11f0-bc84-9e08c570c0db
« 86 % des dirigeants pensent que les entreprises qui adoptent l’IA dans leur secteur développeront un avantage concurrentiel. »
Ce chiffre, issu d’une étude relayée par Ouest-France, est révélateur : l’IA n’est pas une option, mais semble être un véritable enjeu stratégique majeur pour les entreprises comme pour les collectivités. Pourtant, malgré cette conviction partagée, la réalité de l’adoption reste encore timide et inégale.
Notre lecture de l’article de Ouest-France ce week-end nous a alertés sur des problématiques dont nous avions pleinement conscience et que nous souhaitons mettre en lumière : le manque de compétences, le manque de temps, la crainte de l’outil IA et le peu de formations actuellement disponibles pour développer ces nouvelles compétences.
Chez Kaliokan, nous avons choisi de prendre de l’avance. Nous nous sommes formés cet été afin de préparer un accompagnement aussi individuel que pragmatique, pour aider les organisations à transformer ces freins en leviers.
Les freins à lever
Le frein le plus marquant est sans conteste celui des compétences. Pour 63 % des collectivités n’ayant pas encore engagé de projet IA, le manque de compétences constitue un obstacle. Plus surprenant encore, ce chiffre grimpe à 70 % pour celles qui ont commencé à déployer l’IA. Cela signifie que la mise en place d’un projet révèle souvent l’ampleur des besoins réels. Autrement dit, il ne suffit pas de se lancer : il faut préparer les collaborateurs en amont et continuer à les accompagner pendant toute la durée du projet. La formation devient alors un passage obligé pour rendre l’usage de l’IA à la fois efficace et performant.
Vient ensuite la question de la confiance. « Les collectivités citent un manque de confiance dans l’IA à hauteur de 47 % pour celles qui n’ont pas engagé de projet IA. Ce chiffre tombe à 36 % pour celles qui l’ont engagé. » Ce constat est éclairant : plus on apprend à manier l’outil, plus la défiance diminue. La compréhension des biais, l’apprentissage des bons usages et la pratique concrète permettent de réduire la peur et de faciliter l’appropriation.
Enfin, le manque de temps (41 %) et le peu de formations disponibles (24 %) traduisent un enjeu organisationnel. L’IA peine à s’implanter dans des structures qui n’ont pas encore adapté leurs modèles internes ni trouvé les ressources pédagogiques nécessaires pour former leurs équipes.
Comme le rappelle Axel de Goursac, associé KPMG expert IA : « L’enjeu n’est pas de remplacer l’humain, mais de bien faire collaborer l’Homme avec la machine. »
Tout l’enjeu réside donc dans l’accompagnement des projets et des collaborateurs, afin de transformer ces freins initiaux en véritables leviers de progrès.
Une opportunité de transformation
L’IA ne doit pas être perçue comme une menace, mais comme une ressource. Bien déployée, elle permet de :
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- libérer du temps en automatisant certaines tâches,
- améliorer la qualité des services rendus,
- recentrer les collaborateurs sur des missions à forte valeur ajoutée,
- soutenir la performance collective tout en améliorant les conditions de travail.
Chaque frein identifié peut ainsi devenir une opportunité de progrès, à condition d’être accompagné avec méthode et pédagogie.
L’engagement de Kaliokan
En tant que cabinet de conseil RH et organisme de formation, nous nous préparons à devenir formateurs et certificateurs IA. Notre objectif est clair : accompagner entreprises et collectivités dans une intégration responsable, utile et humaine de l’intelligence artificielle.
Nous sommes persuadés que l’IA peut être un véritable outil de travail et de performance si l’on en maîtrise : les biais qui peuvent influencer les résultats, les règles et cadres réglementaires qui régissent son usage et protègent les utilisateurs, la sécurité et la confidentialité des données, l’éthique, indispensable pour éviter toute dérive, et surtout les cas d’usage concrets, afin que l’IA serve réellement les besoins opérationnels des équipes.
C’est dans cette démarche que nous inscrivons notre accompagnement : permettre aux organisations de tirer le meilleur parti de l’IA, non pas comme une contrainte technologique, mais comme une ressource stratégique au service de l’humain, de la performance et des conditions de travail.
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